LES DEUX CYGNES

LES DEUX CYGNES

M'en allant promener mon chien
Sur les rives de la Sambre, ce matin,
J'ai aperçu deux magnifiques cygnes,
Qui batifolaient sur les bords une rive.

Dans l'aube qui venait de se lever, 
Ils ressemblaient à des nuages posés,
Ces deux grands et majestueux oiseaux,
Ne faisant que passer sur le cours d'eau.

J'espérais me rapprocher, les toucher.
Inaccessibles, même si j'en rêvais!
Ils nageaient au milieu de la rivière,
Ces deux perles étaient une pure merveille.

Ils me faisaient penser à une histoire,
Que ma mère nous racontait le soir:
C'était celle des douze cygnes,
Qui emmenaient leur sœur sur une île.

Comme ils étaient beaux,
Ces merveilleux oiseaux ,
Avec leur magnifique plumage blanc,
Que le soleil rendait éclatant!

Ô! Vous, oiseaux si merveilleux ! 
Ô! Vous, oiseaux si majestueux! 
Voyez! Dans le printemps naissant,
Vous semblez être des dieux puissants! 

écrit par Agnès Boez  en Mai 2014)