aphrodite

Ecrit le lundi 28 juillet 2003





La rose au clair de son passé

De ses pétales roses dorés

Pourra dans son ultime avance

Se proposer et se donner



Dans un silence véritable

Et dans le souhait d’une sentence

Au septième bien comme au huitième

Les étoiles m’ont accompagné



Il vient a moi l’ange meilleur

Ne me permet pas d’en mourir

De cet amour aux doux délires

Somme si douce somme du rire



Lictions de doux et forts désirs

Sème et récolte ses beaux dires

Et découvre la belle branche

Coulant sur de trop belles hanches



Calme l’ardu de tes ardeurs

Belle Aphrodite de malheur

Crois en l’ultime raison de l’heur

Au cœur voulu des leurres

Dans l’imagine et le désir

Dans la passion et la douleur



Tes larmes coulent comme des songes

Te reflétant des bonnes grâces

Et crois donc belle déesse

Crois-toi la reine de mes faiblesses

Trouve-toi l’once d’un rayon

Pareille aux flèches qui te percent

Au clair de ma lune secrète



Mon glaive au rang des chevauchées

Sur tous les cœurs délaissés

Puise ta grâce volontaire

Dans ce trop plein de volonté



Si belle et seule tu matche vive

Aux chaudes et rousses belles cendres

Charbon de cœur qui voit et dit

Ce que mon cœur lui vit et meurt

Dans les relents de nos malheurs

Des ébats de nos mille heures



La rime pose ta divine

La divine te fait la prime

Et t’élève dans le meilleur

Et coule longue en ton centre

De ne t’avoir connue qu’en rêve

Aux heures des sables des enfants

Silencieux pages mouvants

La dorure au pic douillet

Parsèment l’éden et les fées.



Jérôme